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voyage de Rome lui sixième (0, tellement déguisé qu'il n'avoit pû être reconnu ; et qu'ayant été à Home trois jours seulement, il s'étoit découvert au seul cardinal de Pelvé, avec lequel il avoit communiqué jour et nuicL Lequel avis le Roy trouva très-certain.
En même tems le Roy eut avis que le Pape avoit en­voyé au duc de Guyse, l'épée gravée de flammes, et que le prince de Parme lui avoit envoyé ses armes : lui man­dant qu'entre tous les princes de l'Europe, il n'appar-tenoit qu'à Henry de Lorraine de porter les armes, et d'être chef de guerre de l'Eglise.
En cet an 1587, parurent divers écrits satiriques, entr'autres un sous le titre : Bibliotheque de madame de Montpensier.
Le Pot Pour ry des affaires de France, traduit d'ita­lien en françois par la Reine mere.
L'Oisonnerie générale, par le cardinal de Bourbon.
Métaphysique de menteries, par le maréchal de Retz.
La douce et civile Conversation, par le maréchal de Biron, imprimée nouvellement chez Du Haillan. (Iljut bien battu par ledit maréchal. )
Moyens subtils pour trouver les choses perdues, par des Pruneaux le jeune, larron.
L'Art de ne pas croire en Dieu, par M. de Bourges.
Moyens subtils de crocheter les finances, par Milon, fils de serrurier.
Le Miroir des larrons, du sieur Molan, tresorier de l'espargne.
C-J Lui sixième: Ce voyage se fît sans doute après que le dae de Guise eut poursuivi les reîtres jusque dans le comté de Montbelliard ; et ce fut peu après qu'il fut revenu de ce voyage que se fit l'assem­blée de Nancy, le premier janvier 1588.
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